Comment devenir banquier ?
Si vous êtes super bon avec les chiffres et aimez bien les manipuler, il est possible que le métier de banquier vous corresponde.
Vous avez la possibilité de devenir un banquier fournissant des services aux particuliers, ou un banquier d’affaires qui sera en contact avec des professionnels. Ceci est possible avec un certain nombre d’années d’études que vous pouvez suivre en alternance.
Trois banquiers, Luc, Thomas et Vincent se confient sur leur activité journalière et nous dévoilent quelques idées à l’endroit des personnes qui désirent exercer ce métier en pleine expansion.
Vous trouverez aussi ce qu’il faut faire pour devenir banquier professionnel (les études, la formation) et le salaire qui est attribué pour cet exercice.
Les rôles du banquier
Sommaire
En tant que chargé de la clientèle bancaire, le banquier exerce sa fonction dans une banque au sein de laquelle il est responsable de la gestion d’un portefeuille clients. Cette dernière comprend trois spécificités différentes :
- Gestions de comptes bancaires des particuliers : son rôle ici est de suivre la situation des comptes courants (évolution du débit et du crédit) au jour le jour. Il est aussi chargé de s’entretenir avec les particuliers lorsqu’une situation irrégulière se présente (incidents, modification de situation familiale et/ou professionnelle). Il s’agira pour lui, dans ce cas, de trouver un dénouement favorable à la situation et ainsi mettre à jour les informations.
- Il est habilité à prendre en charge les demandes de crédit quel qu’elles soient. Il a aussi le pouvoir d’élever ou de rabaisser les autorisations de découvert.
- Il devra aussi assurer la fidélisation de la clientèle en usant de son efficacité et de son expertise. En bon commercial, il aura aussi à charge d’attirer de potentiels clients, en se montrant convaincant lors de la présentation d’un produit à celui-ci.
- La gestion d’importants comptes professionnels des différentes entreprises : que ce soit les PME, PMI, les entreprises unipersonnelles etc : C’est à peu près les mêmes fonctions que pour les particuliers. Cependant, ces dossiers requièrent une attention particulière et une expérience certaine car les dossiers sont plus lourds ici.
- La gestion du patrimoine des grandes fortunes : encore une fois, ce sont toujours les mêmes responsabilités dans le fond. Mais les sommes à gérer dans cette catégorie sont très élevées. Il faut donc être minutieux et attentif dans la prise de décision.
Les possibilités de progression dans la carrière de banquier
Lorsque le banquier atteint une durée de 5 à 10 ans d’expérience acquise dans une ou plusieurs banques, il a la possibilité de se tourner vers une spécialité (assurance, immobilier, matières premières, la bourse, etc)
Il peut aussi devenir un gestionnaire de patrimoine et cibler des clients bien plus nantis, devenir un chargé de clientèle professionnel dans une très petite structure ou encore occuper un poste de management en tant que directeur d’agence.
Important : si vous choisissez de vous diriger vers un poste de directeur d’une agence, sachez qu’il faut une maitrise parfaite de l’ensemble des procédures de la banque ainsi que du marché professionnel, sans oublier les aptitudes d’une bonne gestion de patrimoine.
Qu’est-ce qu’en réalité le métier de banquier ?
Didier : Je suis banquier intervenant dans les affaires professionnelles. Mes fonctions sont toutes dédiées à une clientèle de professionnelle : recherche de nouveaux clients et gestion d’un portefeuille de PME, PMI, TPE, de commerçant, d’artisans et de personnes de profession libérale.
Laurence : Je suis en contact direct avec les particuliers. Mon rôle consiste à faire des recommandations aux clients en quête de crédit, ou qui cherchent à placer leur argent.
Franck : Mon expérience de banquier se performe au niveau du guichet. Je suis en charge de l’accueil des clients, je leur donne les informations dont ils ont besoin. Je leur fournis leur x et/ou leur chéquier, et pour d’autres, je prends rendez-vous avec les chargés de clientèles. Bref, je suis au service de l’agence et de ses clients chaque jour.
Qu’aimez-vous le plus dans votre profession ?
Didier : Je me sens bien en étant en contact avec tant de personnes au quotidien. Les clients ont des besoins très distincts, car ils n’exercent pas les mêmes activités. On en apprend beaucoup en échangeant avec eux et cela permet d’être à jour par rapport aux nouvelles modifications dans les différents secteurs d’activité.
Laurence : Il y de différents projets, et lorsque le client que vous aviez reçu vient de nouveau avec une très bonne humeur pour avoir finalement eu sa maison, vous êtes tout aussi heureux pour lui.
Franck : Assurément, les clients qui avec le temps finissent par devenir des amis et des connaissances. Pour ceux qui sont réguliers, on devient pratiquement des proches de la même famille !
Qu’est-ce que vous n’appréciez pas dans votre profession ?
Didier : toutes ces règlementations et ces paperasses administratives auxquelles on doit faire face, sans assistance de secrétariat ; l’exigence des clients pour être satisfaits dans l’immédiat ; la gamme de produits bancaires dont le nombre ne cesse d’augmenter, en raison de l’évolution dans le domaine de la banque et de la technologie bancaire.
Laura : la vente des forfaits pour téléphones.
Thomas : les clients qui ne nous considèrent pas et pensent que nous sommes là en tant que leurs serviteurs. Ces genres de personnes font souvent du bruit pour des broutilles, comme un chéquier non encore arrivé par exemple. Personnellement c’est assez vexant de devoir vivre ça.
Un banquier se doit d’être à en phase avec l’actualité financière et économique, de rechercher de nouveaux clients et avoir une hiérarchie bien en place.
Il travaille à l’agrandissement d’une catégorie de clientèle qu’il doit gérer : artisans, commerçants, profession libérales, particuliers etc. il est chargé de garder un œil sur la situation des comptes de la clientèle et d’augmenter le nombre de clients à gérer.
A la tête d’une agence, non seulement le banquier doit gérer son personnel mais il est aussi responsable de la gestion administrative (négociation avec les fournisseurs, l’entretien de l’agence).
Les qualités importantes que doit avoir un banquier
Luc : il est important d’avoir des aptitudes commerciales, d’aimer faire de nouvelles connaissances, avoir un très bon sens de l’analyse en tenant compte de la situation de la personne en face de vous et de sa situation financière (bilans et secteur d’activité). Disponibilité, réactivité, organisation doivent être vos meilleurs atouts.
Laura : être doué pour le relationnel, qui est un aspect important dans ce métier. Il faut aussi se montrer intelligent et convainquant dans cette profession.
Vincent : il est important de ne rien oublier et donc, d’être très bien organisé. Il faut aussi aimer établir des liens avec la clientèle.
Quelle formation suivre pour exercer la profession de banquier ?
Le niveau minimal accepté est le BTS Banque, accessible à toute personne détenant un baccalauréat. Vous avez par la suite la liberté de faire des études de spécialité comme le commerce international. Sachez tout de même qu’une étude en alternance est un avantage car les banques préfèrent tester et former leurs candidats.
Faut-il passer un concours pour devenir banquier ?
Non. Mais vous pourriez être soumis en interne à des études avec le CFPB (Centre de Formation de la Profession Bancaire).
Existe-t-il des écoles pour banquier ?
Dès que vous obtenez votre BTS Banque, vous avez la possibilité de continuer avec un I.U.P, I.EP, un master équivalent, dans le but d’obtenir un Bac+5 et ainsi viser un poste de dirigeant.
Quelle est la rémunération d’un banquier ?
Le calcul du salaire d’un banquier se fait en deux divisions : une partie fixe et une partie variable.
La partie fixe est étroitement liée à l’expérience du banquier. Il est possible que le 13eme mois ou la prime de fin d’année y soit inclus.
Quant à l’autre partie, elle se calcule en fonction du chiffre d’affaires individuel ou collectif de l’agence bancaire. Elle varie entre 5 et 20% de la partie fixe du commercial, en banque de détail.
Par ailleurs, cette profession offre différents avantages important tels que les cotisations de retraite, la prévoyance ou la mutuelle de groupe.
Les banques donnent aussi la possibilité à leur personnel de recourir à des produit d’épargne salariale (PEE, PERCO), afin d’y verser leurs participations ou intéressements.
Pour ce qui est des congés payés, le banquier bénéficie aussi d’un traitement particulier de la part des banques et les RTT.
Bon à savoir : afin d’améliorer la vie familiale de leurs employés, les banque proposent des jours et des primes (enfants malades, naissances, paternité, anniversaires, mariages, pacs, déménagement ou décès, et autres). Plus intéressant encore, le banquier a la possibilité de se faire payer ses congés non consommés via un compte épargne temps.
La rémunération du banquier dépend donc de sa situation dans la grille salariale. Toutefois, au début de sa profession, il aura droit à un bon salaire de 1700 euros brut par mois. S’il progresse bien, il est fort possible que son salaire avoisine les 3400 euros au bout de carrière.
Quelles sont vos recommandations à l’égard des personnes voulant s’engager dans cette profession ?
Marc : le métier de banquier est un très bon commencement, car vous avez la possibilité d’évoluer vers d’autres horizons, avec tout ce que vous apprendrez sur les autres professions.
Julie : Le fait de parler différentes langues vous donne l’opportunité d’avoir une carrière internationale.
Nicolas : Il est mieux de faire ses études en alternance car c’est la meilleure manière de réussir son insertion professionnelle. Avec les banques, vous avez de fortes chances que cela débouche sur un emploi.
Suis-je fait pour la profession de banquier ?
En tant que chargé de la clientèle dans une banque, la pédagogie est importante. Les bons conseils priment. La clientèle attend du banquier qu’il leur fasse comprendre de façon claire les contours des opérations qu’elle veut entreprendre.
Le sens du contact est aussi une caractéristique des plus importantes dans ce domaine. Etablir une relation de confiance est la base. Il faut donc bien connaitre son client pour lui faire des propositions pertinentes.
Un banquier doit avoir une facilité pour vendre. Il a un nombre cible de ventes à atteindre et pour certains endroits, cela peut être élevé avec une grande pression.
Pour finir, le banquier doit être très bien instruit en finance, en fiscalité, en droit, et avoir une maitrise plus que parfaite des produits qu’il présente. Pour le client, le banquier est un expert. Il est donc dans l’obligation de les rassurer sur son expertise.
Où peut-on exercer le métier de banquier ?
Pour un banquier, le lieu de travail est généralement dans une agence bancaire. Vous aurez votre bureau et vos tâches seront principalement de veiller sur la situation des comptes des clients et de vous entretenir avec eux. S’il y a un nouveau produit qui pourrait éventuellement leur plaire, il est de votre devoir de les en informer. Il peut arriver que ce soit vous qui vous déplacez vers le client, dans certains cas précis (personnes âgées ou à mobilité réduite, artisans, commerçants, professions libérales). S’il est vrai que les horaires de travail ne sont pas souvent extensibles, il arrive qu’ils soient quand même discontinus.
Les 11 bonnes résolutions pour devenir un banquier ‘successful’ en 2017
Dans ce domaine, les choses deviennent intéressantes lorsque vous parvenez à tutoyer le grade de Managing director. A ce niveau, vous avez un revenu assez consistant et la politique s’en mêle puisque vous vous retrouvez à la tête d’une équipe de personnes, qui sont à la fois des collaborateurs et des concurrents qui veulent votre place. Avec l’avènement du rajeunissement de l’effectif, ce grade voit certainement plus de personnes jeunes.
Parvenir à ce stade et y rester exige d’avoir un mental très fort. D’après des personnes qui occupent ou qui ont occupé une telle position, voici les réflexes et les habitudes à avoir afin d’être ‘successful’ dans ce domaine et pour longtemps :
1. Savoir s’adapter
Pour rester longtemps dans le domaine de la banque d’investissement, il est important de connaitre les qualités que recherchent les grandes institutions à chaque poste. C’est ce que soulignait Graham Ward, ancien responsable action chez Goldman Sachs, reconverti en professeur adjoint de leadership à l’Insead.
« Au début, vous devez vous intégrer et faire dans le collectif, avec une grande détermination d’apprendre aux côtés des anciens expérimentés avec qui vous travaillez», disait-il avant de renchérir « Ensuite, il faut faire preuve d’un flair pointu pour les bonnes affaires et dévoiler sa créativité. Faire quelque chose pour se faire remarquer. Enfin, aucun banquier d’investissement ne peut progresser – même en trading – s’il ne tient pas à cœur le besoin des clients. Lorsque vous établissez une relation de confiance avec les clients, vous deviendrez incontournable ».
2. Etre persévérant et endurant
Certes, être brillant est un atout mais il faudra le démontrer en mettant en œuvre une tactique bien précise, afin de conclure positivement une affaire. Toutefois, même si le plan est bien conçu et très prometteur, il est fréquent que cela ne donne pas le résultat espéré. C’est un facteur à prendre en compte.
« Le manque au niveau intellectuel, je le compense par l’énergie » avait confessé Diego De Giorgi, le dirigeant mondial de la banque d’investissement chez Bank of America Merrill Lynch. Il précise « Vous devez être énergique, enthousiaste, persistant et obstiné. La plupart des pitchs sont voués à l’échec et vous avez beau avoir passé des heures à travailler sur une présentation, la concurrence est rude. Nous ne vendons pas un produit physique, nous vendons ce que nous pouvons faire pour les clients et vous devez faire preuve à la fois d’intellect et d’obstination ».
3. Etre en phase avec l’information, et mieux que la concurrence
Cela révèle peut-être de peu d’importance mais un banquier d’investissement doit être à l’affut de toute opportunité susceptible d’apporter un plus dans ses échanges avec les clients. « Cela veut dire qu’il faut être plus informé qu’il ne le faut, et ainsi en savoir plus sur le sujet que ceux censés en être les experts. » insiste Ziad Awad, responsable actuel de la boutique Awad Capital et ancien managing director chez Goldman Sachs et Bank of America Merrill Lynch.
« Il vous faut lire sur tout ce qui a un rapport avec votre domaine de compétence et vos clients. Je ne vous raconte pas combien de premières réunions j’ai eues avec des PDG et autres dirigeants d’entreprises, à qui j’ai apporté de nouvelles connaissances, dont ils ignoraient l’existence, liées à leur domaine ou secteur d’activité», précisait-il. « Il faut être extrêmement discipliné : lire tous les rapports de l’entreprise, les infos et les lettres aux actionnaires que vous pouvez trouver. Lisez entre les lignes, faites-vous votre opinion et apprenez tout ce que vous pouvez. Ayez suffisamment confiance pour poser des questions sur des problèmes que vous ne comprenez pas, afin d’améliorer vos connaissances ».
4. Savoir déléguer
A mesure que vous progressez dans la hiérarchie, vous devez constamment prouver que vous savez mieux faire votre travail que vos collaborateurs. Il est tout à fait logique que vous soyez plus compétent que les nouveaux avec toute cette expérience acquise. « Le vrai défi à relever, c’est d’apprendre à lâcher du lest et à déléguer » avait reconnu Gregg Lemkau, le dirigeant de M&A chez Goldman Sachs.
« La banque d’investissement constitue un lieu de formation et il est important de faire la différence entre faire accomplir des tâches par les membres de votre équipe et les former. » a-t-il commenté. « Pour gagner du temps dans l’atteinte de vos objectifs tout en les aidant, il est souhaitable de faire les deux. Arriver à concilier les deux à la perfection est un défi permanent durant toute sa carrière. ».
5. Prendre des risques pour votre carrière
« L’évolution dans une banque n’est pas toujours standard et ne se fait que très rarement dans un même secteur. Vous devez profiter de toute occasion qui s’offre à vous. » Recommande Graham Ward.
« Des moments, comme en période de guerre, votre stratégie peut être déjouée dès le commencement. Vous gagnerez à faire preuve d’une grande ouverture d’esprit et bonne capacité d’adaptation. Si la possibilité vous est offerte de bénéficier d’une promotion à Tokyo durant une période de deux ans, n’hésitez pas à tenter votre chance. Vous aurez rarement une seconde chance. Maitriser vos capacités serait la pire chose qui vous arriverait. »
6. Trouver un temps pour vous-même
Ce n’est pas un fait nouveau : dans les banques d’investissement, les masses horaires sont très élevées. On note en moyenne 70 heures hebdomadaires. Vous devez faire un bon usage du très peu de temps libre que vous avez. C’est tout de même difficile, il faut le reconnaitre.
« Nombreux sont les banquiers que je connais qui font du vélo de compétition ou qui participent à des marathons » nous confiait Ziad Awad. « Dans le travail comme dans mes distractions, j’aime la compétition. Il faut une activité pour mettre fin à la routine et le burn-out dû aux voyages réguliers que vous vous effectuez les matins. Vers la quarantaine, les banquiers accordent plus d’importance à leur condition physique ».
7. Etre cohérent
Vous avez une énorme pression lorsque vous atteignez le grade de ‘’managing director’’. Aussitôt parvenu en hauteur, vous devez déjà être sur vos gardes et procéder à des contrôles très rigoureux.
« D’habitude, les managing director des banques d’investissement conservent leur position pendant 18 mois. », souligne Randall Dillard, ancien responsable de la banque d’investissement chez Nomura. « La majorité ne parvient en effet pas à atteindre les objectifs de chiffres d’affaires qui leur sont fixés chaque année.».
8. Socialiser avec les clients
Pour ce qui est de l’interaction des banquiers séniors avec la clientèle, les banques en ligne y accordent une attention très particulière. « Les relations avec les clients se doivent d’être bien entretenues. Si le banquier se focalise plus sur l’affaire en cours que le client en personne, pour une relation durable, il ne peut réussir. Le meilleur remède est de ne pas trop penser aux weekends libres », avait dit Ziad Awad avant de compléter
liv« Vous devez avoir la passion pour le client. Les banquiers d’investissement réputés prennent rendez-vous avec leurs clients pour le weekend et restent avec famille avec eux. J’en ai fait l’expérience sur une base régulière ».
9. Etre intransigeant
« Pour évoluer et franchir des étapes, soyez conscient que ce sera aux dépens des autres. Vous devez donc donner priorité à vos objectifs. » a confessé Graham Ward. Il continue en disant « la discipline doit être de mise et votre mental au top. C’est un marathon au cours duquel vous ferez beaucoup de malheureux en progressant. Un plan stratégique vous permettant d’avoir deux, voire trois coups d’avance vous serait énormément profitable ».
10. Ne jamais laisser ses émotions prendre le dessus
Les clients ne sont pas cordiaux, les supérieurs sont exigeants et la sécurité d’emploi se trouve au bord du gouffre. Vous devez éviter de laisser libre cours à vos émotions durant toute votre carrière. Une étude minutieuse sur les carrières en banque d’investissement, menée par Maxine Robertson de l’Université Queen Mary à Londres et Mats Alvesson de l’Université de Lund en Suède, et apparue l’an dernier, prouve que les sentiments et la banque d’investissement sont deux choses totalement opposées. La majorité des personnes sondées ont admis n’avoir en aucun cas été ‘bouleversés, heureux, humiliés ou perturbés’, même quand les choses se déroulent mal.
Un banquier d’investissement du nom de Lee dit qu’il fait ce qu’il peut pour ne pas réveiller le « côté obscur » de son supérieur. « Je n’y suis plus aussi impliqué émotionnellement. Quelle autre alternative ai-je de toute manière ? Personne ne sait ce qu’il fera quand il est en colère. Je suis devenu légèrement familier avec ses humeurs, et il faut dire que c’est grâce à mes clients. Personnellement, je considère tout ceci comme étant une composante de mon travail. Il n’y a rien de personnel. »
11. Avoir un style vestimentaire irréprochable
Cela paraît anodin, mais l’étude menée par Robertson a montré que les banquiers d’investissement accordent une grande attention à leur style vestimentaire et s’habillent avec des tenues parfois hors de prix. Dans les banques d’investissement seniors, ce critère est souvent pris en compte lors d’une embauche.
Charlotte, une banquière d’investissement sénior a même reconnu, lors de l’étude, avoir mis un junior à l’écart en raison de sa tenue débraillée.
« Il avait accumulé plusieurs stages, et jouissait d’une bonne expérience. Je me rends désormais compte de la raison pour laquelle le CDI ne lui a pas été accordé. Il était brouillon, avec l’art de chiffonner même les costumes censés être les plus élégants. L’apparence est une caractéristique très importante pour faire carrière dans la banque. » ; avait-elle expliqué. Un coup de repassage ne ferait donc pas de mal, au contraire !
Le secteur bancaire en France
En France, le secteur bancaire est soumis à une réglementation rigoureuse. La directive CRD4 et l’ordonnance du 27 juin 2013 précisent le statut des enseignes bancaires et les divisent en deux groupes : les établissements de crédit spécialisés (ECS) et les sociétés de financement (SF).
Les structures compétentes pour accorder de crédit sont les banques, et celles mutualistes ou coopératives, qui ont à charge la gestion les fonds remboursables par les particuliers, ainsi que ceux exerçant des opérations de crédit. Le plus souvent, elles sont autorisées à faire des opérations de change sur l’or, les métaux précieux et des certaines pièces. Elles sont aussi dans le service de conseil et d’assistance en gestion du patrimoine.
Pour ce qui est des établissements de crédit spécialisés, leur champ d’action ne vient pas souvent au niveau des opérations bancaires. Ils sont plus dans l’attribution de crédit à la consommation, le mobilier et le crédit immobilier pour les entreprises. Les sociétés financières sont désormais appelé ECS depuis le 1er janvier 2014. On distingue également la présence des caisses de crédit municipal en France, qui proposent des crédits. Elles sont les seules autorisées à octroyer des prêts sur gage.
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